Aller devant le juge de cassation est une décision toujours difficile à prendre, y être entraîné par la partie adverse n’est pas une bonne nouvelle. L’une et l’autre des parties ont déjà subi plusieurs années de procédure et supporté leur coût. Et le demandeur, déçu ou indigné de la décision rendue contre lui, doit apprendre que le juge de cassation, au Conseil d’État comme à la Cour de cassation, ne rejuge pas l’affaire, mais exerce un contrôle limité, qui ne lui permet pas de revenir sur les faits, désormais intangibles, tels que les a admis et constatés le juge.